Depuis 2000, le documentaire est à l’honneur au mois de novembre. Le Mois du doc est un rendez-vous incontournable mis en place par Images en Bibliothèque pour découvrir des films et échanger ses idées sur le monde !
Il s’agit d’une invitation faite à toutes les structures culturelles, éducatives et sociales, désireuses de promouvoir le film documentaire auprès d’un large public. Plus de 2 500 structures participent à un projet commun en organisant des projections accompagnées de rencontres, expositions, ateliers, colloques, concerts...
Le Mois du film documentaire repose sur un principe de liberté de participation et de programmation pour ces structures. Ce principe de fonctionnement fait la réussite de l’événement : chacune imagine un programme thématique, choisit les films et organise ses séances, en toute autonomie ou bien en s’appuyant sur les propositions d’Images en Bibliothèques
La médiathèque de Challans participera au Mois du Film Documentaire en novembre prochain (du mardi 04 au samedi 22 novembre 2025) avec la diffusion et la projection de plusieurs films dans ses locaux. Ces projections et diffusions sont gratuites et ouvertes à toutes et à tous.

Diffusions
Projections
Mardi 4 novembre
Lisière d' Eva Tourrent (France, 2023, 53’)
Quelques cabanes construites à flanc de colline en marge de la société et sans les hommes. Un lieu refuge, de transformation collective et féministe. Depuis cette lisière, aux côtés de celles qui la construisent, « j’interroge ma place dans la nature et la société, dans mon couple, la liberté de mon corps et d’avoir un enfant ».

Mercredi 5 novembre à 15h
Abou le King de Ariane Doublet (France, 2023, 52').
Suivi d'un débat avec l' Espace Jeunes de Challans.
Abou veut être créateur. Pas petit, grand créateur. L’achat de sa première machine à coudre lui ouvre des perspectives. Abou n’est jamais allé à l’école, sa famille n’en avait pas les moyens. Un jour son père l’a donné à un monsieur, et ce monsieur l’a mis sur la route périlleuse de l’exil. Quelques mois plus tard, il est France en CAP blanchisserie. Sur Instagram, il est Abou le King.

Mercredi 5 novembre
Le silence des mots de Gaël Faye et michael Sztanke (France/ Rwanda, 2021, 60’)
L’horreur, au-delà de l’imaginable. Tutsi, elles racontent, face caméra, leur quotidien durant le génocide et dans les camps de réfugiés de Murambi et Nyarushishi. «Ils nous appelaient : ‘Tutsi ! Tutsi !’ Ils te sortaient de la tente et faisaient de toi ce qu’ils voulaient.» «Ils», ce sont, selon elles, des soldats français de l’opération Turquoise, ceux-là mêmes qui, sous mandat de l’ONU, devaient les protéger, mais auraient réalisé «tous leurs fantasmes» à la nuit tombée. Toutes décrivent un même rituel : l’enlèvement dans leur tente, les viols en réunion, les photos prises par les militaires, encore et encore. «On pensait naïvement que le Blanc était un sauveur, qu’il apporterait la paix», soupire l’une de ces femmes. Alors que l’armée française réfute toute accusation de viol, les trois femmes ont déposé plainte devant la justice française en 2004 et 2012. L’instruction est au point mort.

Vendredi 14 novembre à 19h
Projection d’un film surprise Autour du jeu vidéo.
Thème de la soirée «Les métiers de jeu vidéo»
Suivi d'une rencontre avec l'Artiste 3D Lou Francastel

Jeudi 6 novembre
Waking-up in silence de Daniel Asadi Faezi et Mila Zhluktenko (Ukraine/Allemagne, 2023, 17’)
Une rencontre avec de jeunes Ukrainiens confrontés à un nouvel environnement, en Allemagne où ils sont exilés. Leur histoire se révèle à travers leurs jeux, dans les couloirs et dans la cour d’une ancienne caserne militaire de la Wehrmacht

Vendredi 21 novembre à 19h
Les Voix légendaires du doublage de Nicolas Ramade (France, 2020, 26’)
Avec l'aimable autorisation de La Baraque à films
Suivi d'une soirée doublage / bruitage avec Stewen Bruneau de Gaffertape Prod.
14 célèbres comédiennes et comédiens de doublage nous racontent leurs parcours, leurs rencontres et la spécificité de ce travail de l’ombre. 26 minutes pour découvrir qui se cache derrière ces voix entrées dans l’imaginaire collectif.

Jeudi 6 novembre
4801 nuits de Laurence Michel (France, 2023, 30’)
« Le jour où j’ai arrêté de boire je ne me projetais pas du tout sur le long terme. M’imaginer le jour suivant était déjà compliqué… Pourtant la définition du dictionnaire est très claire : l’abstinence est le renoncement à la satisfaction d’une envie. Toute cessation de consommation alcoolisée doit être totale et définitive. En gros, j’ai pris perpette !

Samedi 22 novembre à 17h
On ne tue jamais par amour de Manon Testud (France, 2022, 15’)
Suivi d'un débat avec l'association SOS Femmes Vendée
C’est au cœur de la nuit qu’elles se réunissent. Des femmes, des sœurs, des collègues, des ami·e·s : un groupe inclusif qui se retrouve dans la joie et la bonne humeur pour laisser des écrits sur les murs.

Vendredi 7 novembre
Suzanne, jour après jour de Stéphane Manchematin et Serge Steyer (France, 2023, 78’)
« On verra bien ! » Suzanne prend la vie comme elle vient, avec calme et sérénité. Elle vit seule dans la ferme qui l’a vue naître en 1930, en lisière d’une forêt des Hautes Vosges. La maison n’est raccordée ni à l’eau ni à l’électricité. Au gré des saisons, Suzanne cultive son potager, prépare ses conserves, lit la presse, marche dans la montagne, accueille les visiteurs de passage. Elle savoure en riant tous les petits plaisirs de la vie, s’amusant d’incarner cette sobriété heureuse à laquelle aspirent ses contemporains

Samedi 8 novembre
Le Bateau de mon père de Cyril Bérard (France, 2023, 52’)
À Dunkerque, Florent, marin-pêcheur, est propulsé à la tête de l’entreprise familiale après le suicide de son père. Il doit choisir entre vendre le bateau et devenir le dernier d’une lignée de pêcheurs de dix générations, ou perpétuer la tradition en risquant la faillite. Ce film relate sa lutte au cœur d’une crise à la fois intime et économique.

Mercredi 12 novembre
Les Années SIDA, à la mort, à la vie de Lise Baron (France, 2023, 60’)
1981, une revue médicale américaine rend compte d’une mystérieuse maladie qui touche des jeunes hommes, en bonne santé apparente, et qui ont tous des pratiques homosexuelles. En France, Willy Rozenbaum, infectiologue, découvre la description de ces cas et croit reconnaître chez l’un de ses patients, le même type de symptômes. C’est le début de l’effroyable épidémie de ce que l’on finira par nommer SIDA. En France, durant près de 15 ans, ce sont alors différentes sphères de la société qui vont se battre sans relâche. Médecins, infirmières, chercheurs et chercheuses, associations de patients, journalistes ou artistes, ils et elles vont chacun et chacune à leur manière se jeter dans ce combat. A l’aide d’archives et du récit de témoins de l’époque, ce film fait ainsi revivre une lutte déterminante de notre histoire contemporaine.

Jeudi 13 novembre
La Lutte est une fin de Arthur Thomas-Pavlowsky (France, 2022, 28’)
26 juin à Marseille. Au sein de la Bourse du travail transformée en arène de boxe, les boxeurs du collectif Boxe Massilia sont sur le point d’entrer sur le ring face à une foule en liesse. Et si, à travers ce spectacle antique du combat au corps-à-corps, une autre lutte se jouait, plus décisive et fondamentale ?
Vendredi 14 novembre
A tempo de I Chu Lin (France, 2022, 78’)
Double de la réalisatrice, Yahui a abandonné le confort d’une vie toute tracée à Taïwan. Musicienne talentueuse, elle est venue pour vivre en France comme percussionniste au Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine. Avec sa fille de 6 ans, elles vivent dans une roulotte prêtée par la troupe. A Tempo dresse un portrait intime et subtil de Yahui, une révoltée silencieuse et douce, entre deux cultures, l’Orient et l’Occident, dans lequel elle tente de construire «sa liberté intérieure».

Samedi 15 novembre
Hôtel Metalurg de George Varsimashvili (France, 2023, 73’)
Des femmes ayant fui la guerre d’Abkhazie vivent dans un hôtel de luxe abandonné. 30 ans plus tard, elles doivent partir, car l’hôtel est vendu.
Lorsque le conflit a éclaté dans la région séparatiste d’Abkhazie, en Géorgie, en 1992, environ 200 000 personnes ont dû fuir. Des milliers de ces personnes déplacées ont trouvé refuge dans des sanatoriums abandonnés à Tskaltubo, une station touristique connue pour ses sanatoriums de luxe de l’ère soviétique. Trente ans plus tard, l’hôtel Metalurg s’est vidé de ses hommes au fil des ans, mais il est toujours occupé par une communauté de femmes et leurs enfants.

Mardi 18 novembre
Sur l’Adamant de Nicolas Philibert (France, 2023, 109’)
L’Adamant est un Centre de Jour unique en son genre : c’est un bâtiment flottant. Édifié sur la Seine, en plein cœur de Paris, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques, leur offrant un cadre de soins qui les structure dans le temps et l’espace, les aide à renouer avec le monde, à retrouver un peu d’élan. L’équipe qui l’anime est de celles qui tentent de résister autant qu’elles peuvent au délabrement et à la déshumanisation de la psychiatrie. Ce film nous invite à monter à son bord pour aller à la rencontre des patients et soignants qui en inventent jour après jour le quotidien.

Mercredi 19 novembre
Le Centre de Alexandre Donot et Raphaël Riviere (France, 2022, 52’)
Ce film suit sur une année, la vie quotidienne du centre de formation de l’AS Saint-Etienne, un des clubs historiques du football français. Entourés des entraîneurs, éducateurs et autres salariés du club, ces adolescents issus d’horizons sociologiques et géographiques divers, souvent éloignés de leur famille, reçoivent une éducation sportive et scolaire ainsi que les règles de la vie en collectivité.

Jeudi 20 novembre
El Castillo de Martín Benchimol (Argentine, 2023, 77’)
Après avoir travaillé comme femme de ménage toute sa vie, Justina hérite de son ancien employeur un manoir perdu au milieu de la pampa argentine. À une condition : elle doit entretenir le lieu et ne jamais le vendre. Au cours de ce conte de fées moderne, Justina et sa fille devront relever le défi de tenir cette promesse coûte que coûte.

Vendredi 21 novembre
Caiti Blues de Justine Harbonnier (France, 2023, 52)
Madrid, Nouveau-Mexique. Caiti Lord s’est exilée dans cette ancienne ville-fantô me, cerné e par les montagnes, loin des strass de la Big City. Elle a une voix magnifique qu’elle compte bien utiliser pour faire autre chose que vendre des cherry cocktails. Tandis que la folie s’empare des États-Unis, dans l’absurdité la plus inquiétante, Caiti éprouve un sentiment d’asphyxie grandissant. Alors, Caiti chante.

Samedi 15 novembre
Féminicides de Lorraine de Foucher et Jérémy Freyr (France, 2021, 90’)
En 2019, 150 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex-compagnon.
Face à ce fléau, les journalistes du Monde ont créé une cellule d’investigation au sein de leur rédaction pour décrypter ces féminicides.
Avec méthodologie, ils ont mis en évidence un schéma criminel récurrent. Ils ont caractérisé les signaux faibles et forts qui conduisent à ces meurtres de femmes.
Ce documentaire analyse cinq cas emblématiques de féminicides. À travers les témoignages de l’entourage des victimes, mais aussi des institutions, il retrace l’évolution de la relation amoureuse de la rencontre jusqu’au meurtre…

Vendredi 15 novembre
Harcèlement sexuel au travail
l’affaire de tous de Andréa Rawlins-Gaston et Laurent Follea (France, 2018, 72’)
En France, une femme sur cinq est victime de harcèlement sexuel au travail. Or, trois Français sur quatre ont du mal à faire la différence entre la séduction et le harcèlement. Pour tenter d’éclairer le débat, des victimes témoignent de leur expérience. Elles racontent les premières approches et l’engrenage qui s’enclenche, la manipulation du harceleur et le mutisme des collègues. Elles évoquent les séquelles psychiques et parfois physiques du harcèlement. Parallèlement à ces témoignages, une cinquantaine d’hommes et de femmes participent à un quizz sur le harcèlement sexuel, se trompent, commentent leurs réponses et réfléchissent ensemble.


